17 août 2013
"Adieu poèsie"
Mes pleurs sont à moi, nuls au monde
Pas un œil étranger qui sonde
Les désespoirs que j’ai conçus
L’être qui souffre est un mystère
Parmi ses frères ici-bas ;
Il faut qu’il aille solitaire
S’asseoir aux portes du trépas.
J’irai seul et brisant ma lyre,
Souffrant mes maux sans les chanter ;
Car je sentirais à les dire
Plus de douleur qu’à les porter
© Copyright 2013 A. KESSLER
Publicité
Publicité
Commentaires